Leçons divines d’éducation parentale

Nous devons progresser vers les sommets de la culture de l’Évangile avec notre famille. Russell M. Nelson a déclaré : « Les familles ont le droit d’être guidées d’en haut. Les parents ne peuvent pas bien conseiller leurs enfants à partir de leur expérience personnelle, de leur peur ou de leur sympathie⁴. »

Bien que nos origines culturelles, notre mode d’éducation et nos expériences personnelles soient précieux dans l’éducation de nos enfants, ces capacités sont insuffisantes pour les aider à retourner en présence de Dieu. Nous devons accéder à « un ensemble d’idéaux, et […] de pratiques⁵ » plus élevés, une culture alliant amour et exigences, nous permettant d’interagir avec nos enfants « d’une manière plus élevée, plus sainte⁶ ». Dallin H. Oaks a décrit la culture de l’Évangile comme suit : « C’est un mode de vie caractéristique, un ensemble d’idéaux, d’attentes et de pratiques. […] Cette culture de l’Évangile découle du plan du salut, des commandements de Dieu et des enseignements des prophètes vivants. Elle nous oriente dans notre façon de vivre et d’élever nos enfants⁷. »

Jésus-Christ est au centre de la culture de l’Évangile. Il est essentiel de cultiver cette culture dans notre famille afin de créer un sol fertile dans lequel la semence de la foi peut s’épanouir. Pour nous permettre d’atteindre les sommets de la culture de l’Évangile, le président Oaks nous a invité à « renoncer à toutes les traditions ou pratiques personnelles ou familiales qui sont contraires aux enseignements de l’Église de Jésus-Christ⁸ ». Parents, notre timidité à établir la culture de l’Évangile permet à l’adversaire de s’implanter dans notre foyer ou, pire encore, dans le cœur de nos enfants.

Si la culture de l’Évangile devient la culture prédominante de notre famille, alors, grâce à l’influence puissante du Saint-Esprit⁹, notre mode d’éducation, nos traditions et nos pratiques actuelles seront passées au crible, harmonisées, raffinées et améliorées.

Le président Nelson a enseigné que le foyer doit être le « centre d’apprentissage de l’Évangile¹⁰ ». Notre étude de l’Évangile a pour but « d’approfondir notre conversion à notre Père céleste et à Jésus-Christ, et de nous aider à leur ressembler davantage¹¹ ». Réfléchissons à trois responsabilités parentales essentielles que les prophètes et les apôtres ont décrites. Elles nous permettront d’établir une culture de l’Évangile plus élevée au sein de notre foyer.

Dans une révélation donnée à Moïse, notre Père céleste a déclaré ses intentions divines en tant que parent : « Car voici mon œuvre et ma gloire : réaliser l’immortalité et la vie éternelle de l’homme²¹. » Le président Nelson a ajouté : « Dieu fera tout ce qu’il peut, en dehors de ce qui va à l’encontre de votre libre arbitre, pour vous aider à ne pas manquer les plus grandes bénédictions de toute l’éternité²². »

En tant que parents, nous sommes les agents de Dieu pour prendre soin de nos enfants²³. Nous devons faire tout notre possible pour favoriser un environnement au sein duquel nos enfants ressentent son influence divine.

Notre Père céleste ne souhaite pas que nous, parents, restions sur la touche en tant que simples spectateurs observant le déroulement de la vie spirituelle de nos enfants. Je vais illustrer l’importance d’une éducation parentale réfléchie à l’aide d’une expérience personnelle. Enfant, alors que j’allais encore à la Primaire dans une petite branche du Guatemala, mes parents ont commencé à m’enseigner la valeur de la bénédiction patriarcale. Ma mère a pris le temps de me raconter comment elle avait reçu sa précieuse bénédiction patriarcale. Elle m’a enseigné la doctrine relative à la bénédiction patriarcale et m’a témoigné des bénédictions promises. Son enseignement m’a inspiré et a suscité en moi le désir de recevoir ma bénédiction patriarcale.

Quand j’ai eu douze ans, mes parents m’ont aidé à trouver un patriarche. C’était nécessaire parce qu’il n’y avait pas de patriarche dans le district où nous habitions. Je me suis rendu chez un patriarche qui se trouvait dans un pieu à cent cinquante-six kilomètres de chez moi. Je me souviens distinctement du moment où il a posé ses mains sur ma tête pour me bénir. Grâce à une confirmation spirituelle puissante, j’ai su avec certitude que notre Père céleste me connaissait.

En tant que garçon de douze ans, issu d’une petite ville, cela avait une importance capitale pour moi. Ce jour-là, grâce à l’enseignement réfléchi de mon père et de ma mère, mon cœur s’est tourné vers notre Père céleste et je leur en serai éternellement reconnaissant.

Joy D. Jones, ancienne présidente générale de la Primaire, a dit : « N’attendons pas que la conversion de nos enfants se produise toute seule. La conversion accidentelle n’est pas un principe de l’Évangile de Jésus-Christ²⁴. » Notre amour et nos invitations inspirées peuvent influencer la façon dont nos enfants exercent leur libre arbitre. Le président Nelson a souligné ceci : « Aucune œuvre n’est plus importante que l’éducation juste et réfléchie des enfants !²⁵ »

Parents, ce monde est rempli de philosophies, de cultures et d’idées qui se disputent l’attention de nos enfants. Le grand et spacieux édifice cherche quotidiennement à enrôler un maximum de personnes à l’aide des médias les plus récents. Le prophète Moroni a enseigné que, par « le don de son Fils, Dieu a préparé une voie par excellence²⁶ ».

Si nous sommes associés à Dieu par les alliances et sommes ses agents dans la protection de nos enfants, il sanctifiera nos intentions, inspirera nos enseignements et tempérera nos invitations « afin que nos enfants sachent vers quelle source ils peuvent se tourner pour obtenir la rémission de leurs péchés²⁷ ». Au nom de Jésus-Christ. Amen.