Histoire de l’Église
Un sol sacré


« Un sol sacré », L’Église dans le monde – Chili, 2018

« Un sol sacré », L’Église dans le monde – Chili

Un sol sacré

Au fur et à mesure de la croissance de l’Église, les dirigeants de l’Église commencèrent à acheter des terrains dans tout le pays pour des lieux de culte et à d’autres fins. En 1970, l’instituteur de Gregory Billikopf, qui était prêtre, annonça que leur école catholique allait être vendue aux « Mormons ». L’instituteur ajouta : « Vous, Chiliens, pensez que l’Église catholique est la seule religion. » Gregory Billikopf se dit : « Bien évidemment, qu’y aurait-il d’autre ? » On demanda à Gregory et à d’autres élèves d’écrire un exposé sur l’Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours. Son exposé reçut la meilleure note de la classe mais surtout, il aboutit à sa conversion à l’Église. Gregory Billykopf écrivit plus tard : « Comment pouvais-je savoir […] qu’un jour, sur cette même propriété [l’école catholique], j’irais dans la maison du Seigneur, le temple de Santiago ? »

Le temple fut construit à une époque d’agitation pour l’Église au Chili. Croyant à tort que l’Église agissait pour le compte du gouvernement des États-Unis, certains groupes politiques vandalisèrent ou détruisirent des églises et attaquèrent des membres. En dépit du danger, le nombre de membres continua de grandir, ce qui aboutit à l’annonce du temple de Santiago, premier temple d’un pays hispanophone d’Amérique du Sud. Les membres se rassemblèrent de tout le pays pour assister à la consécration en 1983.

Vingt ans plus tard, tandis qu’il était président de l’interrégion du Chili, Jeffrey R. Holland, du Collège des douze apôtres, décrivit l’assistance au temple des membres chiliens comme étant exemplaire : « Pour les saints de Punta Arenas, cela représente un voyage en bus aller-retour de 6 700 kilomètres. Pour un mari et une femme, cela peut représenter jusqu’à vingt pour cent de leurs revenus annuels, rien que pour le transport. » Il fit également remarquer le soutien que les participants aux convois du temple recevaient de la part des autres saints : « Le bus ne peut accueillir que cinquante personnes, mais à chaque excursion, deux cent cinquante autres se réunissent avec eux pour une petite réunion le matin de leur départ. »