En sécurité tout au long de la vie

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masques libérés de leur trappe dans un avion

Dans l’avion, lorsque les membres de l’équipage ont commencé à donner les consignes habituelles de sécurité, je me suis assuré que mon fils, Max, était en sécurité dans son porte-bébé sur le siège à côté de moi.

J’ai repensé au jour de sa naissance quelques mois auparavant. En le tenant dans mes bras pour la première fois à l’hôpital, je m’étais promis de faire tout ce qui était en mon pouvoir pour le protéger, lui enseigner comment trouver le bonheur et lui donner tout ce dont il aurait besoin pour réussir dans la vie.

Je suis sûr que c’est ce que ressentent la plupart des pères. Tandis que je le regardais, j’étais particulièrement ému en repensant à notre combat contre la stérilité qui avait précédé sa naissance, et aux conséquences physiques, émotionnelles et spirituelles que cela avait eu sur ma femme et moi.

Les membres de l’équipage venaient d’expliquer comment utiliser les masques à oxygène au-dessus de notre tête en cas d’urgence et, en arrivant à notre hauteur, une hôtesse m’a regardé d’un air très sérieux. Elle a pointé son doigt sur moi. Puis montrant Max, elle a dit : « Si les masques sont libérés, vous devez mettre le vôtre en premier avant de l’aider. » Étonnamment, son insistance sur le mot premier m’a fortement marqué.

En regardant par le hublot, je me suis imaginé la scène : les masques à oxygène tombant devant moi et le sentiment de ne pas vouloir perdre un instant avant de m’occuper de Max. C’est alors que j’ai pensé aux paroles de Jésus-Christ à Pierre, dont le seul désir à ce moment-là était de servir et de protéger le Sauveur : « Quand tu seras converti, affermis tes frères » (Luc 22:32).

Cela m’a frappé : la meilleure façon d’aider Max était de m’occuper de moi en premier. Je me suis rendu compte que mettre mon masque ne me prendrait que quelques secondes et qu’ensuite, je serais pleinement en mesure d’aider Max correctement. Pendant tout le reste du vol, j’ai pensé à ces choses petites et simples, d’importance plus éternelle que les masques à oxygène, à faire en premier afin d’être en bonne position pour ensuite aider Max, premièrement à me convertir et ensuite à fortifier les autres.

Les choses suivantes ne me prennent que quelques minutes mais contribuent grandement à me rendre plus fort :

• M’agenouiller pour prier m’aide à me concentrer correctement pour avoir une discussion honnête avec notre Père céleste.

• Utiliser un calepin ou un ordinateur pour noter mes pensées et mes idées a enrichi mon étude des Écritures. 

• Lorsque je vais au temple ou que je relis des discours de conférence générale, le fait de m’arrêter pour me poser des questions comme « Qu’est-ce que cela signifie vraiment ? » ou « Qu’est-ce que cela signifie pour moi ? » m’a aidé à recevoir des enseignements importants et à mieux comprendre.

• Écrire de quelles façons j’ai vu la main du Seigneur dans ma vie à la fin de chaque journée m’a aidé à voir plus facilement son influence et à me sentir plus proche de lui¹.

J’ai réfléchi à ce que le Christ nous a enseigné : « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6:33, italiques ajoutés). Quand je pense à « toutes ces choses », j’imagine toutes les bénédictions que notre Père céleste attend de déverser sur notre famille si nous choisissons délibérément qu’il soit notre Dieu chaque jour (voir Jérémie 24:7).

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un père et son fils marchent sur une plage

Souvent, je ne me sens pas à la hauteur en tant que père et je prie pour avoir « sur l’heure » les réponses et les directives dont j’ai besoin pour aider les autres (Doctrine et Alliances 100:6). Quand je fais l’effort conscient de me concentrer en premier sur ma relation avec mon Père céleste et Jésus-Christ, je me sens mieux à même d’aider les autres, surtout ma famille.

Je sais que ma vie peut devenir le plus grand exemple d’enseignement à donner à Max et à d’autres. En approfondissant ma conversion à notre Père céleste et à Jésus-Christ, je peux mieux fortifier les personnes qui m’entourent.

Quand des urgences spirituelles, émotionnelles ou physiques surviennent, que des masques à oxygène symboliques surgissent devant nous et que d’autres personnes ont besoin de notre aide, si nous avons fait les choses petites et simples qui garantissent une conversion profonde à Jésus-Christ et à son Évangile, nous serons mieux préparés pour aider autrui à aller à lui, le Maître-guérisseur et le Sauveur de notre âme.