Les bénédictions promises du jeûne

Je me rappelle souvent cette histoire dans les Écritures à propos de Jésus-Christ chassant un esprit impur hors d’un enfant. Puis ses disciples, ayant déjà tenté en vain de guérir cet enfant, « lui demandèrent en particulier : Pourquoi n’avons-nous pu chasser cet esprit ?

« Il leur dit : Cette espèce-là ne peut sortir que par la prière et le jeûne. »¹

En vérité, certaines bénédictions ne s’obtiennent que par le jeûne.

J’ai vécu, pour la première fois, les bénédictions d’une personne jeûnant en ma faveur lorsque j’étais jeune adulte seul enquêtant sur l’Église. À cette époque, je m’opposais fermement à l’Église et on se disputait souvent lorsque je discutais avec les missionnaires. Je pensais que c’était pour moi une façon d’éviter d’être endoctriné. Je n’étais évidemment pas l’ami en or de l’Église et je n’avais fait aucun progrès du tout. Quelques semaines plus tard, une série d’événements miraculeux que je ne pouvais pas expliquer se sont produits dans ma vie et m’ont poussé à me rabaisser et à recevoir un témoignage du Saint-Esprit. J’ai appris plus tard que mon ami membre, qui m’avait présenté aux missionnaires, avait prié et jeûné pour moi.

De nombreuses années plus tard, alors que je venais d’être appelé comme président de pieu, je m’inquiétais sur la façon dont je pouvais prendre des décisions aussi importantes sur ce qu’on appelait une action disciplinaire. Je me suis dit que chaque fois que je convoquerais une commission disciplinaire, je jeûnerais. Et à chaque fois, j’ai pu constater que la révélation venait sous la forme d’une confirmation de l’Esprit sur la décision que nous devions prendre.

Dans l’Église, on nous donne un commandement de vivre la loi du jeûne et d’offrir des offrandes de jeûne. Le Seigneur a établi cette loi pour « bénir son peuple et pour lui donner un moyen d’aider les personnes dans le besoin. »² Chaque premier sabbat du mois, on nous invite à nous abstenir de nourriture et de boisson durant une période de vingt-quatre heures et de faire don d’une offrande de jeûne généreuse à l’évêque qui, ensuite, utilise cet argent collecté pour prendre soin des pauvres et des nécessiteux.

Il y a quelques années de cela, j’ai eu l’occasion de rendre visite à une mère humble et sa fille qui avait des problèmes financiers particulièrement difficiles et elles demandaient de l’aide de leurs dirigeants de paroisse. Pendant que je parlais avec elles, j’ai eu l’inspiration de les inviter à vivre la loi du jeûne. Je leur ai demandé de lire avec moi la meilleure façon de jeûner, telle que décrite dans Ésaïe 58. « Voici [le jeûne auquel je prends plaisir] partage ton pain avec celui qui a faim, et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile ? Si tu vois un homme nu, couvre-le, et ne te détourne pas de ton semblable ? »³

Puis je lui ai montré les bénédictions promises par le Seigneur lui-même : « Alors ta lumière poindra comme l’aurore, et ta guérison germera promptement ;

« alors tu appelleras, et l’Éternel répondra ; tu crieras, et il dira : Me voici ! »⁴

Pendant que je la regardais lire les versets restants, j’ai vu ses yeux s’émerveiller devant les promesses. Je lui ai ensuite demandé si elle aimerait que toutes ces bénédictions soient siennes. « Oui », a-t-elle dit. Je l’ai invitée à jeûner le jour de jeûne suivant et lui ai promis que s’il elle jeûnait, elle verra ces bénédictions du Seigneur dans sa vie.

Je sais que le Seigneur garde ses promesses, car je les ai vues dans ma vie. J’ai vu des bénédictions être accordées, le témoignage être renforcé, la santé être rétablie, la révélation être obtenue et les prières exaucées. De plus, il y a de nombreux membres nécessiteux qui ont ressenti un soulagement grâce à l’assistance de l’entraide administrée par les évêques. Certainement, la loi du jeûne est une bénédiction tant pour ceux qui donnent que pour ceux qui reçoivent. Puissions-nous tous mieux vivre cette loi précieuse, recevoir les merveilleuses bénédictions promises par le Seigneur et fournir des bénédictions aux personnes qui nous entourent.