2023
La bénédiction patriarcale, notre section personnelle des Doctrine et Alliances
Avril 2023


La bénédiction patriarcale, notre section personnelle des Doctrine et Alliances

Le 18 novembre 2022 s’est tenue à Versailles une veillée sur « La bénédiction patriarcale » en animation de l’activité qui réunissait plusieurs adultes seuls de France ce week-end-là à Paris.

Voici en quelques lignes les points et questions évoqués lors de cette présentation faite par Serge GASTON, patriarche du pieu de Paris.

Quand on vient recevoir sa bénédiction patriarcale, c’est pour nous rapprocher de Dieu le Père, et savoir ce qu’il a à nous dire.

Le patriarche reçoit par révélation la connaissance à transmettre à la personne qu’il bénit. Dieu parle de façon à ce que la personne qui reçoit puisse comprendre. Il utilise des mots ou des images qui sont vraiment propres à l’individu, et ce à l’insu du patriarche qui laisse couler les mots sans en voir forcément la portée. Car l’interprétation appartient au récipiendaire et non à l’intermédiaire.

Cette interprétation peut prendre des années, mais doit faire l’objet d’une « quête » personnelle, vivante et non reléguée à de trop rares occasions de lecture. Si on ne la lit pas souvent, elle ne sert à rien !

La personnalité du patriarche influe certainement sur la formulation des émotions, des idées, des impressions qu’il reçoit lorsqu’il met les mains sur la tête du récipiendaire. Les bénédictions patriarcales sont donc différentes d’un patriarche à l’autre. Les mêmes grandes notions et principes sont prononcés quel que soit le patriarche, mais ne sont pas formulés de la même façon. Dieu le sait, et nous bénit avec des serviteurs à son écoute.

Peu importe ce que d’autres ont reçu, ce qui nous est dit est ce dont nous avons besoin, individuellement.

Lorsqu’un patriarche nous pose les mains sur la tête et prononce les paroles qui constituent notre bénédiction patriarcale, il est au service de Dieu, quoi qu’il fasse par la suite. Le comportement d’un patriarche, qui reste un homme, ne devrait pas nous amener à douter de ce qui a été dit au nom de Jésus-Christ.

Cet appel est aussi un des offices de la Prêtrise et ne peut être rempli sans l’aide des cieux.

Les étapes pour recevoir sa bénédiction patriarcale :

  1. En entendre parler : c’est une étape simple, mais qui doit faire l’objet d’enseignement régulier au foyer et à l’Église afin que les membres, quel que soit leur âge de baptême, en entendent parler.

  2. Le vouloir : tout le monde peut recevoir sa bénédiction patriarcale, quel que soit l’âge. Il faut cependant être suffisamment mûr spirituellement, être prêt à écouter.

  3. Voir son évêque : qui rédige une recommandation pour le patriarche. Cette recommandation est valable trois mois.

  4. Prendre rendez-vous : avec la secrétaire du patriarche de votre pieu, s’il en a une.

La préparation dans l’attente de la recevoir :

Le patriarche se prépare pour donner une bénédiction patriarcale et vous invitera à vous préparer à la recevoir, par la prière, le jeûne, la lecture des Écritures ou d’autres ouvrages.

La tenue dominicale est recommandée lors de l’événement pour en marquer la solennité.

Contenu de la bénédiction patriarcale :

  1. Notre nature divine : il se peut que notre vie pré-mortelle, mortelle, et post-mortelle soient évoquées. Dieu nous aime et nous connaît.

C’est à nous qu’il parle.

  1. Le lignage, en rapport avec l’alliance abrahamique transmise à Isaac, puis à Israël, et enfin à ses douze fils. Mais cette alliance ne s’arrête pas là…

Qui dit alliance, dit responsabilités qui étaient et restent différentes en fonction des tribus.

La détermination du lignage nous informe sur nos responsabilités vis-à-vis de cette alliance qui perdurera jusqu’à ce que le Fils remette l’œuvre entre les mains du Père.

Des dons et des talents variés sont inhérents à ces responsabilités. Ces dons et ces talents nous permettent de mener à bien les responsabilités qui appartiennent à la tribu de notre lignage.

La tribu d’Éphraïm, qui est la tribu responsable du rassemblement d’Israël préparant la seconde venue de Jésus-Christ, est fréquemment représentée chez les membres de l’Église qui s’efforcent alors de rassembler Israël des deux côtés du voile, en prêchant l’Évangile ici-bas et en faisant l’œuvre généalogique suivie par l’œuvre dans les temples.

La dissémination des tribus de par le monde fait qu’il y a parfois des membres d’une même famille qui ne sont pas forcément de la même lignée… À l’image des gènes, la tribu ressentie par le patriarche, est la tribu « dominante » à laquelle appartient la personne bénie.

  1. Guide : Les grands principes, les conseils et les instructions dont on a besoin pour que l’on arrive à destination. Ce sont des conseils importants. Charge à nous de demander, rechercher, trouver le bon chemin pour y parvenir.

  2. Rappel de quelques principes de l’Évangile : dîme, parole de sagesse, loi de chasteté, respect du jour de sabbat…

  3. Ce qui n’est pas dit : Ce n’est pas parce que quelque chose n’est pas dit, que ça ne va pas s’accomplir : mariage, mission, enfants, etc.

  4. Tout ce qu’il dit s’accomplira… dans le temps du Seigneur. Il est le Maître des horloges. Il faut développer notre confiance en lui.

« Nul ne connaît ni le jour ni l’heure1 ».

Le Christ reviendra lorsque tout ce qui doit être accompli le sera. Dieu sait ce qu’il attend pour envoyer son Fils. En fonction de ce que nous accomplissons, on accélère ou l’on retarde son retour.

Notre prophète nous a d’ailleurs demandé de « hâter l’œuvre ». On est donc capables de faire accélérer les choses en nous mettant à la hauteur de ce que Dieu nous révèle dans notre bénédiction patriarcale.

Commentaires divers des participants présents ou par zoom :

  • Dieu nous renseigne sur ce qu’on est venu faire dans son Église.

  • La bénédiction patriarcale nous attache au Seigneur pour rester fidèle. Ça crée un lien entre nous et les cieux. C’est un réconfort.

Ma bénédiction patriarcale, c’est ma section personnelle des Doctrine et Alliances.

Références

  1. Matthieu 24:36.