Objet:Servir avec des collèges de la Prêtrise de Melchisédek et des Sociétés de Secours renforcés

Dans les paroisses, les membres des collèges d’anciens et des groupes de grands prêtres seront à présent regroupés en un seul collège, avec une seule présidence. Ce collège, plus grand et plus uni, sera appelé le « collège des anciens », et il n’y a plus de groupe des grands prêtres de paroisse.

Le collège des anciens comprend tous les anciens et les anciens potentiels de la paroisse, ainsi que les grands prêtres qui ne servent pas actuellement dans l’épiscopat, la présidence de pieu, au grand conseil ou comme patriarches en service.

Le président de pieu, assisté de ses conseillers, relèvera les dirigeants actuels des groupes de grands prêtres et les présidences actuelles de collèges d’anciens. Puis le président de pieu appellera un nouveau président du collège des anciens dans chaque paroisse, et le président de pieu, un de ses conseillers désigné ou un membre du grand conseil désigné appellera les conseillers recommandés pour servir dans la présidence du collège des anciens. La nouvelle présidence du collège des anciens peut comporter des anciens et des grands prêtres, d’âge et d’expérience divers, servant ensemble dans une même présidence de collège. Un ancien ou un grand prêtre peut être le président du collège ou un conseiller².

Le président du collège des anciens rend directement compte au président de pieu. Il reçoit une formation et des directives de la présidence de pieu et par l’intermédiaire du grand conseil. En tant que grand prêtre président de la paroisse, l’évêque se réunit aussi régulièrement avec le président du collège des anciens. L’évêque tient conseil avec lui et lui donne la direction à suivre pour servir au mieux les membres de la paroisse, en travaillant en harmonie avec toutes les organisations. (Voir le Manuel 2, section 7.3.1.)

Non. Pour ce qui est de leur office dans la prêtrise, les anciens restent anciens et les grands prêtres restent grands prêtres. Toutefois, les anciens continueront d’être ordonnés grands prêtres quand ils sont appelés dans une présidence de pieu ou un épiscopat, ou au grand conseil de pieu – ou à un autre moment par décision du président de pieu, selon son inspiration, après y avoir réfléchi dans la prière.

Oui. Dans l’esprit de Doctrine et Alliances 107:89, quand une paroisse a un nombre inhabituellement grand de détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek pratiquants, les dirigeants peuvent organiser plus d’un collège d’anciens. Dans de tels cas, chaque collège doit être raisonnablement équilibré en termes d’âge, d’expérience, d’offices et de force de la prêtrise.

Ces frères sont membres du collège des anciens de leur paroisse.

La présidence de pieu continue à servir en tant que présidence du collège des grands prêtres du pieu. Les membres de ce collège sont uniquement les grands prêtres qui servent actuellement dans la présidence de pieu, les épiscopats, au grand conseil et comme patriarches en service. Les greffiers et les secrétaires exécutifs de paroisse et de pieu ne sont pas membres du collège des grands prêtres.

Les membres du collège des grands prêtres du pieu se réunissent habituellement avec le collège des anciens, s’ils ne sont pas affectés ailleurs.

Dans son rôle de présidence, la présidence de pieu se réunit selon les besoins avec les membres du collège des grands prêtres de pieu pour les former et les aider dans leur appel. Les réunions de pieu existantes, expliquées à la section 18.3 du Manuel 2 demeurent, avec les modifications suivantes :

• La réunion du comité exécutif de la prêtrise de pieu sera désormais appelée « réunion du grand conseil ».

• Il n’y a plus de réunion annuelle de tous les grands prêtres ordonnés du pieu. Néanmoins, la présidence de pieu tient une réunion annuelle du collège des grands prêtres du pieu.

Avoir un seul collège de la Prêtrise de Melchisédek dans une paroisse unifie les détenteurs de la prêtrise dans l’accomplissement de tous les aspects de l’œuvre du salut, y compris l’œuvre de l’histoire familiale et du temple, précédemment coordonnée par le chef du groupe des grands prêtres. Cela permet aux membres du collège, quels que soient leur âge et leurs antécédents, de bénéficier du point de vue et de l’expérience de frères qui sont à des étapes différentes de la vie. Cela offre aussi aux détenteurs de la prêtrise expérimentés des possibilités supplémentaires de former et guider les autres, notamment les anciens potentiels, les nouveaux membres, les jeunes adultes et les personnes qui redeviennent pratiquantes dans l’Église.

Ces modifications aident les collèges d’anciens et les Sociétés de Secours à coordonner leur travail. Elles simplifient aussi la coordination du collège avec l’épiscopat et le conseil de paroisse. Et elles permettent à l’évêque de déléguer davantage de responsabilités au président du collège des anciens et à la présidente de la Société de Secours, pour que ses conseillers et lui puissent se concentrer sur leurs responsabilités les plus importantes, en particulier celle de présider la Prêtrise d’Aaron et les Jeunes Filles.

Non. Les grands prêtres qui font partie d’une présidence de branche dans un pieu ne sont pas membres du collège des grands prêtres. L’ordination à l’office de grand prêtre n’est exigée que pour les membres appelés à servir dans une présidence de pieu, dans un épiscopat, au sein du grand conseil ou comme patriarche en fonction.

Non. Les anciens qui font partie d’un épiscopat ne sont pas membres du collège des grands prêtres.

Sous la direction de leur évêque, le grand prêtre président de la paroisse, les membres du collège des grands prêtres et leurs familles ont des frères et des sœurs de service pastoral qui leur sont attribués par leur collège des anciens et la Société de Secours.

Étant donné que les présidences de pieu et les épiscopats sont responsables de tous les membres du pieu ou de la paroisse, ces frères ne sont généralement pas attribués comme frères de service pastoral à des personnes ou des familles précises. Les membres de grand conseil et les patriarches en exercice peuvent l’être, en fonction de la situation locale et selon les directives du président de pieu. Si c’est le cas, ils seront attribués par leur président de collège des anciens sous la direction de l’évêque de leur paroisse.

En plus d’autres responsabilités importantes comme celles de grand prêtre président et juge ordinaire en Israël, les évêques ont la responsabilité spécifique, avec leurs conseillers, de s’occuper des jeunes. Doctrine et Alliances 107:15 stipule : « L’épiscopat est la présidence de [la Prêtrise d’Aaron] et détient les clefs ou l’autorité de celle-ci. » Le Manuel 1, 2.2, déclare : « Les membres de l’épiscopat veillent sur les jeunes gens et les jeunes filles de la paroisse et les nourrissent spirituellement. »

De même, le président de pieu, en tant que grand prêtre président du pieu, est « le dirigeant spirituel principal du pieu » (Manuel 1, 1.1.1) et « préside l’œuvre du salut » (Manuel 1, 1.1.2).

Le Sauveur a montré par l’exemple de ce que veut dire servir en le faisant par amour pour son père et pour chaque personne (voir Jean 15:9-10). Il a aimé, instruit, consolé et béni les personnes de son entourage, et a prié pour elles, et il a invité tout le monde à le suivre (voir Marc 8:34). Dans le service pastoral, les membres s’efforcent à l’aide de la prière de servir comme il le ferait, de « consoler ceux qui ont besoin de consolation », de « toujours veiller sur les membres de l’Église, […] être avec eux et […] les fortifier », de « rendre visite à chaque membre » et d’ aider chacun d’eux à devenir un vrai disciple de Jésus-Christ (Mosiah 18:9 ; D&A 20:51, 53 ; voir aussi Jean 13:35).

Dans le service pastoral, les membres décident par la communication et l’inspiration de la fréquence et du type de contact qu’ils auront avec les personnes sur lesquelles ils sont chargés de veiller. Ils tiennent conseil avec leurs dirigeants et leur font rapport au moins une fois par trimestre de leur service et des besoins et des forces des personnes dont on leur a demandé de prendre soin. Les dirigeants font rapport de ces entretiens de service pastoral chaque trimestre ; ils ne font plus rapport du nombre de visites faites ou de contacts pris avec les personnes et les familles. De plus, par un lien de la prêtrise avec chaque membre, les frères et les sœurs de service pastoral forment un réseau de communication que les dirigeants peuvent utiliser en cas de danger ou d’urgence.

Les détenteurs de la prêtrise sont appelés « frères de service pastoral » ; les sœurs de la Société de Secours sont appelées « sœurs de service pastoral ». En règle générale, on les appellera simplement par leur nom : « frère Dupont » et « sœur Martin ». On ne les appelle pas « pasteurs ».

Le service pastoral ressemble à l’instruction au foyer et aux visites d’enseignement en ce que chaque foyer aura des frères de la prêtrise – des frères de service pastoral – qui serviront la famille ou les personnes qui y vivent et qui prendront soin d’eux (voir D&A 20:47, 59). Chaque sœur adulte aura des membres de la Société de Secours – des sœurs de service pastoral – qui la serviront et prendront soin d’elle, ce qui renforcera encore l’accent mis sur le service par la présidence générale de la Société de Secours à partir de janvier 2018 (voir « Maintenir le contact avec elle à n’importe quel moment, n’importe où et par n’importe quel moyen », Le Liahona, janvier 2018, p. 7).

En outre, certaines exigences relatives à l’instruction au foyer et aux visites d’enseignement ont été modifiées pour aider les membres à servir en soulignant davantage la nécessité de répondre aux besoins. Les contacts n’ont plus à être toujours des visites formelles. Ils peuvent se faire au foyer, à l’église ou dans n’importe quel cadre sûr, convenable et accessible. Comme Jeffrey R. Holland l’a enseigné, « [ce] qui importe le plus, c’est la manière dont vous avez fait du bien et pris soin des personnes dont vous avez la charge, ce qui n’a quasiment rien à voir avec un calendrier ou un endroit particulier. Ce qui importe, c’est que vous aimiez les gens qui vous sont confiés et que vous vous acquittiez du commandement ‘de toujours veiller sur les membres de l’Église³’ ».

En bref, le service pastoral est dirigé par l’Esprit, il est souple et adapté aux besoins de chaque membre.

Quand ils servent, les membres recherchent l’inspiration pour savoir comment tendre au mieux la main aux autres et répondre à leurs besoins. Une visite planifiée et des appels téléphoniques réguliers à une sœur âgée qui vit seule assureraient-ils le lien dont-elle a besoin ? Est-ce qu’inviter un jeune adulte non pratiquant à participer à un projet communautaire serait le contact le plus utile ? Est-ce qu’assister en supporter à un match de football d’un jeune serait une aide pour lui et ses parents ? Est-ce qu’envoyer par SMS un verset d’Écriture porteur d’espérance à quelqu’un aiderait à alléger ses fardeaux ? Est-ce qu’un mot, une carte ou un courriel serait un témoignage d’intérêt utile ? Qu’est-ce que le Sauveur voudrait que ses serviteurs fassent ? Trouver des réponses inspirées à ce genre de questions et utiliser toutes les méthodes disponibles pour garder le contact avec les personnes qui leur sont attribuées est l’essence du service pastoral inspiré. Pour rendre un service chrétien, les frères et les sœurs de service pastoral ne peuvent pas compter sur des visites de routine ou des messages prédéfinis ; ils recherchent l’inspiration et consultent les membres des familles qui leur sont attribuées pour prendre soin d’eux au mieux, en utilisant le temps et les moyens dont ils disposent.

Les frères et les sœurs de service pastoral ont la possibilité de faire ce qui fonctionne le mieux. Les personnes dont il leur est demandé de prendre soin n’ont pas toutes nécessairement besoin de la même attention. En coordination avec l’épiscopat et le conseil de paroisse, les présidences du collège des anciens et de la Société de Secours indiquent aux frères et sœurs de service pastoral les besoins les plus importants. La priorité est le plus souvent donnée aux nouveaux membres, aux membres non pratiquants potentiellement réceptifs et à d’autres membres tels que les mères ou les pères seuls, les veuves et les veufs. Les dirigeants peuvent affecter un dirigeant de jeunes à une famille dont le fils ou la fille rencontre des difficultés, et ils affectent immédiatement des frères et des sœurs de service pastoral aux nouveaux convertis. Ils peuvent affecter n’importe quels membres du collège des anciens à ce service, qu’ils soient grands prêtres ou anciens.

Lorsque c’est opportun, un couple marié peut être affecté à une famille ou à une personne. De plus, les lauréoles et les églantines peuvent apporter une aide non négligeable en faisant équipe avec des sœurs de la Société de Secours, comme le font les prêtres et les instructeurs en faisant équipe avec des détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek (voir la question 22 ci-dessous).

Les frères et les sœurs de service pastoral s’efforcent de répondre au mieux aux besoins individuels. Ils peuvent utiliser toutes les formes de communication pour agir selon l’inspiration de l’Esprit et répondre aux besoins des personnes qu’ils servent. Cela commence par une réflexion dans la prière et par une conversation avec les familles et les personnes qui leur sont attribuées, pour mieux les connaître. Au cours de cette conversation et des contacts subséquents, ils écoutent les personnes sur lesquelles ils doivent veiller afin de comprendre comment les servir au mieux, notamment la fréquence et le type de contact qu’elles désirent et leur souhait éventuel de recevoir un message ainsi que son contenu. Les personnes qui servent veillent à ce que toutes les communications avec tout membre de la famille soient pertinentes.

Les frères et sœurs de service pastoral s’efforcent d’aider les personnes et les familles à se préparer pour leur prochaine ordonnance, à respecter les alliances qu’ils ont faites et à devenir autonomes. Cette aide peut comprendre des messages spirituels adaptés aux besoins d’une personne ou d’une famille, bien que le service pastoral ne soit pas principalement une tâche consistant à donner un message. Le Liahona ne comportera plus de message particulier à utiliser lors des contacts de service pastoral.

L’une des conséquences naturelles que visent l’accroissement de la force des collèges de la prêtrise restructurés et l’unité avec la Société de Secours qui en résulte est une plus grande capacité de prendre soin des autres. Le service pastoral consiste en un effort coordonné pour accomplir le devoir de la prêtrise de « rendre visite à chaque membre » et de « toujours veiller sur les membres de l’Église, d’être avec eux et de les fortifier » et l’objectif de la Société de Secours, d’« [augmenter] la foi en notre Père céleste et en Jésus-Christ et son expiation, [de fortifier] les personnes, les familles et les foyers au moyen des ordonnances et des alliances, et [d’œuvrer] dans l’unité pour aider les personnes nécessiteuses » (D&A 20:47, 53 ; Manuel 2, section 9.1.1).

En œuvrant ensemble et sous la direction de l’évêque, les présidences du collège des anciens et de la Société de Secours ont la possibilité d’être inspirées, organisées et coordonnées dans leurs efforts pour veiller sur chaque personne et chaque famille et prendre soin d’elle. La coordination implique de travailler ensemble par les moyens suivants :

• La présidence du collège des anciens recommande les affectations de service pastoral pour les personnes et les familles de la paroisse. La présidence de la Société de Secours recommande les affectations de service pastoral pour les sœurs de la Société de Secours. Lorsqu’il y a des besoins particuliers, les présidences du collège des anciens et de la Société de Secours peuvent discuter d’affectations spécifiques avant qu’elles soient décidées.

• Les présidences du collège des anciens et de la Société de Secours soumettent les affectations à l’évêque pour approbation.

• Selon les besoins, les frères et sœurs de service pastoral peuvent discuter de situations particulières concernant certaines personnes et, lorsque c’est nécessaire, s’adresser à leurs dirigeants de collège ou de Société de Secours pour demander de l’aide et des moyens supplémentaires.

• Les présidences du collège des anciens et de la Société de Secours se réunissent une fois par trimestre pour discuter des besoins des personnes et des familles suite aux entretiens de service pastoral.

• À la suite de cette réunion, le président du collège des anciens et la présidente de la Société de Secours se réunissent ensemble avec l’évêque une fois par trimestre pour voir comment répondre aux besoins des personnes et des familles.

• Selon les besoins, les dirigeants du collège des anciens et de la Société de Secours tiennent conseil avec le conseil de paroisse au sujet des points forts et des besoins rapportés lors des entretiens de service pastoral, et élaborent et mettent en œuvre des plans pour servir au mieux les membres de la paroisse.

Pour simplifier la coordination, les paroisses se concentrent sur les réunions de conseil de paroisse et ne tiennent plus de réunion de comité exécutif de la prêtrise. Les points qui étaient traités précédemment lors des réunions du comité exécutif de la prêtrise sont abordés, selon les besoins, dans des réunions d’épiscopat élargies, en conseil de paroisse ou lors des réunions trimestrielles de l’évêque, du président du collège des anciens et de la présidente de la Société de Secours.

Les dirigeants se réunissent avec les frères et sœurs de service pastoral, de préférence par équipe, pour les informer de leurs affectations et des points forts, des besoins et des difficultés des personnes qu’ils vont servir. Cette conversation peut avoir lieu lors d’un entretien de service pastoral (voir la question 24 ci-dessous) ou quand le besoin se présente.

Compte tenu des effectifs, des distances, de la sécurité et d’autres considérations, une visite chaque mois dans chaque foyer peut ne pas être possible ou pratique ; néanmoins, les visites personnelles sont importantes quand on peut les faire. Pour servir comme le ferait le Sauveur, les frères et sœurs de service pastoral envisagent toutes les manières possibles de contacter les personnes qui leurs sont attribuées et de prendre soin d’elles.

Non. Quand les frères et sœurs de service pastoral ont fait connaissance des personnes qui leur sont attribuées, ils apprennent quels sont leurs besoins et le Saint-Esprit peut leur inspirer d’enseigner un principe de l’Évangile. Un père ou une mère peut aussi demander qu’un sujet particulier soit discuté avec sa famille. Mais le meilleur « message » consiste à se soucier des personnes et à faire preuve de compassion à leur égard.

Les dirigeants ne tiennent plus de rapport mensuel des visites. En revanche, les frères et sœurs de service pastoral ont l’occasion de s’entretenir avec leurs dirigeants pour faire le point sur leur service et discuter de la situation des personnes dont ils sont responsables. Ces entretiens de service pastoral ont lieu au moins une fois par trimestre, et à tout autre moment où il est nécessaire de tenir conseil.

Les entretiens de service pastoral permettent de : (1) discuter des points forts, des besoins et des difficultés des familles et des personnes attribuées ; (2) déterminer pour quels besoins le collège, la Société de Secours ou le conseil de paroisse peut apporter son aide ; et (3) apprendre des dirigeants et être davantage motivé dans l’accomplissement de son service.

Au moins une fois par trimestre, les frères et sœurs de service pastoral rencontrent un dirigeant du collège des anciens ou une dirigeante de la Société de Secours lors d’un entretien de service pastoral, de préférence en personne et avec leur partenaire de service. Des conjoints qui servent ensemble peuvent se réunir soit avec un dirigeant du collège des anciens soit avec une dirigeante de la Société de Secours soit avec les deux. Entre les entretiens, les frères et sœurs de service pastoral communiquent d’autres informations selon les besoins, en personne ou par téléphone, SMS, courriel ou autres. Ils ne donnent de renseignement confidentiel qu’au président du collège des anciens ou à la présidente de la Société de Secours, ou directement à l’évêque.

Les présidences du collège d’anciens et de la Société de Secours conservent une trace des entretiens qu’ils ont avec les frères et les sœurs de service pastoral. Les dirigeants indiquent le mois où l’entretien a eu lieu et qui y a participé. Ils indiquent qu’une équipe a été vue en entretien si au moins l’un des membres de l’équipe a eu un entretien au cours du trimestre.

D’ici le 1er août 2018, les mises à jour de l’application Outils SDJ et de la Documentation pour les dirigeants et les greffiers sur LDS.org permettront de faire de tels rapports. Le rapport trimestriel modifié sera également disponible en milieu d’année 2018. Les dirigeants et les greffiers recevront plus de détails prochainement dans une note d’information émanant du siège de l’Église.Intégration des

Les dirigeants peuvent choisir de désigner des lauréoles ou des églantines pour faire équipe avec des sœurs de la Société de Secours, de même que les prêtres et les instructeurs sont maintenant désignés pour faire équipe avec des détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek. Les jeunes utilisent leurs talents et progressent spirituellement en servant aux côtés des adultes dans l’œuvre du salut et en participant aux entretiens de service pastoral. De plus, en intégrant les jeunes, on augmente le nombre de membres engagés dans le service pastoral et ainsi le nombre de personnes dont on peut prendre soin. Cela permettra aussi de simplifier et de renforcer l’approche du service au sein des familles lorsqu’une mère et sa fille - ou un père et son fils - serviront ensemble.

Non. Les jeunes gens et les jeunes filles sont attribués aux personnes qui servent leur famille. Leurs dirigeants de la Prêtrise d’Aaron et des Jeunes Filles veillent également sur eux.

Oui. Les directives données dans le récent document « Prévenir les sévices et y faire face » autorisent les équipes de service pastoral avec des jeunes attribués comme collègues à des adultes. Le « service pastoral » n’est pas considéré comme une « activité » ou un « cours » auquel ces directives font référence.

Les dirigeants doivent prendre des décisions inspirées lorsqu’ils affectent des jeunes comme collègues de service pastoral. Les collègues adultes doivent éviter toute situation qui pourrait être mal interprétée. Ils doivent faire preuve de prudence en ce qui concerne les situations isolées en tête-à-tête pour que les jeunes aient une expérience de service pastoral sans risque et enrichissante. De plus, il faut faire preuve de sagesse et ne pas assigner un jeune à un foyer ou une famille qui se trouve dans une situation difficile.

On peut demander aux Églantines et aux Lauréoles de participer au service pastoral. Les parents et les dirigeants tiennent conseil avec chaque jeune fille et, quand sa situation est telle qu’elle peut servir et est disposée à le faire, on peut l’intégrer dans une équipe de service pastoral. Les jeunes filles sont collègues de sœurs de la Société de Secours.

Avec l’approbation de l’évêque, une membre de la présidence de la Société de Secours présente les attributions de service pastoral aux Églantines et aux Lauréoles. Et, avec l’approbation de l’évêque, un membre de la présidence du collège des anciens présente les attributions de service pastoral aux instructeurs et aux prêtres.

Oui. L’évêque est le grand prêtre président, il « guide et conseille les autres dirigeants de la paroisse » (Manuel 1, 2.1.1). Il examine et approuve les attributions du service pastoral. Sous la direction de l’évêque, le conseil de paroisse continue son rôle essentiel « d’aider les personnes à acquérir un témoignage, à recevoir les ordonnances salvatrices, à respecter leurs alliances et à devenir des disciples dévoués de Jésus-Christ » (Manuel 2, 4.4). Le collège des anciens et la Société de Secours renforcés, représentés par leurs président et présidente, qui sont membres du conseil de paroisse, augmenteront l’efficacité de ce conseil.

Oui. Dans le cadre de leurs responsabilités générales, les présidences de collège des anciens doivent avoir un entretien avec les membres du collège concernant tous les devoirs de la prêtrise, notamment le bien-être du détenteur de la prêtrise, de son conjoint et de sa famille, au moins une fois par an. Ces entretiens peuvent avoir lieu tout au long de l’année. Cette discussion ne doit pas avoir lieu pendant un entretien de service pastoral où un collègue est aussi présent.

Les présidences de collège des anciens et de la Société de Secours peuvent organiser les membres pour qu’ils participent à l’accomplissement de l’œuvre selon les besoins. Ces présidences peuvent, par exemple, appeler des membres pour diriger ou participer à une œuvre comme le service, le temple et l’histoire familiale, la proclamation de l’Évangile ou l’entraide.

Oui. Conformément à Doctrine et Alliances 107:89, quand une paroisse a un nombre exceptionnellement grand de détenteurs de la Prêtrise de Melchisédek pratiquants, les dirigeants peuvent organiser plusieurs collèges des anciens. Dans de tels cas, chaque collège doit être raisonnablement équilibré en termes d’âge, d’expérience, d’offices et de force de la prêtrise. Des principes similaires s’appliquent à la Société de Secours.

Non. Un président a deux conseillers et une présidente deux conseillères. Si les dirigeants trouvent qu’il faut une aide supplémentaire, ils peuvent consulter leur évêque concernant l’appel d’un ou plusieurs secrétaires de service pastoral. Ces secrétaires de service pastoral peuvent, par exemple, avoir pour tâche de planifier les entretiens de service pastoral et de participer à la préparation du rapport trimestriel des entretiens.